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Prébuttage et couverts, l’avis de Thomas Ducamps

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Préserver ses sols sans perdre en rendement ni en qualité pour la culture de pomme de terre qui va suivre, une préoccupation qui concerne de plus en plus de producteurs. Thomas Ducamps, producteur près de Ham dans la Somme, évoque ses pratiques.

«  Depuis 5-6 ans, je réalise des billons d’1,80 m en septembre, avec un billonneur qui me permet de semer de l’avoine à la volée. L’idée est de travailler nos terres de limons à 20-25% d’argile en conditions sèches et de laisser la nature retrouver un équilibre pendant la plus longue période possible, de septembre à avril soit 7 mois… La destruction chimique du couvert intervient en mars. Cette année, le ressuyage va être long. Début mars, j’ai fait un traitement au glyphosate et je laisse sécher. Le passage d’outil pour ouvrir (déchaumeur) sera suivi du passage de la fraise, qui affine mieux la terre, surtout une année sans gel. Sur la partie en bio, je vais essayer une simple destruction mécanique du couvert pour cette nouvelle campagne.

Quel couvert ?

Avant pomme de terre, je me méfie des engrais verts qui pourraient favoriser gales, rhizoctone et nématodes. Je me cantonne à de l’avoine et choisis ensuite des variétés de frais résistantes à la gale commune. Je ne suis pas contre le mulchage, c’est une alternative au roundup, mais il peut être rapidement compliqué de trouver une fenêtre d’intervention en parcelles pour mulcher…

Retrouvez d’autres avis et des comptes rendus d’essais dans notre dossier sur la préservation des sols avant pomme de terre, dans le Potato Planet 81 qui va paraître en avril 2020.

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